L’adénomyose utérine, cette affection gynécologique qui se caractérise par le développement de muqueuse utérine à l’intérieur du myomètre, touche plusieurs femmes entre 40 et 50 ans. Elle peut entraîner une altération du cycle menstruel et une sensation de lourdeur au niveau du bassin et au départ du nombril. L’échographie alors du bassin permet de confirmer le diagnostic.
L’adénomyose utérine, c’est quoi ?
On parle ici d’une anomalie de la zone de jonction entre l’endomètre (muqueuse qui tapisse l’utérus) et le myomètre (muscle de la paroi utérine) qui va laisser les cellules de l’endomètre infiltrer le myomètre.
C’est une pathologie bénigne et fréquente chez la plupart des femmes. On y retrouve de nombreux foyers disséminés sur l’ensemble du myomètre en cas d’adénomyose diffuse, un ou quelques foyers localisés sur le myomètre en cas d’adénomyose focale. Quand l’endométriose pelvienne profonde vient infiltrer le myomètre, on parle là d’adénomyose externe.
Les symptômes :
Il n’existe presque pas de symptômes indiquant qu’une femme souffre d’adénomyose elle peut juste être détectée lors d’une échographie par pur hasard chez des femmes qui ont des règles très abondantes et très douloureuses. Certains pensent qu’adénomyose et endométriose sont pareilles alors que même si les deux maladies ont une même origine, l’adénomyose est une maladie de la paroi musculaire de l’utérus alors que l’endométriose se développe à distance de l’utérus, sur l’ovaire et le péritoine (membrane séreuse) par exemple, mais dans la plupart des cas, les symptômes sont les mêmes règles abondantes accompagnées de douleurs insupportables, nervosité excessive jusqu’à l’agressivité, c’est pour cette raison qu’un anti-inflammatoire est souvent administré pour calmer ces maux.
L’une des nuances aussi est que l’endométriose touche souvent des jeunes femmes alors que l’adénomyose touche des femmes plus âgées, mais à la ménopause, toutes les deux disparaissent.
Autrement dit, les cycles et les règles sont responsables de l’adénomyose Avoir des règles abondantes et continues peut-être aussi dangereux que d’avoir un rythme cardiaque à 140 au repos. L’adénomyose, contrairement à ce pensent quelques-uns, n’empêche pas la grossesse, bien au contraire parait-il, mais elle est de plus en plus répandue vu qu’il y a de moins en moins de femmes qui allaitent de nos jours, sachant que l’allaitement stoppe le saignement et retarde les règles.
Peut-on lutter contre une adénomyose ?
Les solutions sont là et faciles : Prendre la pilule anti ovulatoires pendant quelques mois pour bloquer les cycles n’est pas une solution négligeable surtout pour les femmes qui ne désirent pas ou plus avoir d’enfants ou bien celles qui peuvent attendre encore pour en faire puisque dès qu’elles arrêteront la prise de la pilule, tout va rentrer dans l’ordre et le cycle reprendra son cours. Faire poser un stérilet hormonal n’arrange pas trop les choses vu que ce dernier peut stopper les règles mais pas le cycle. Dans les deux cas, un avis du gynécologue est impératif, la décision lui revient à la fin.